Franciscans International a participé à la vingt-deuxième session de l’Instance permanente sur les questions autochtones (UNPFII) à New York, en se concentrant sur « les peuples autochtones, la santé humaine, la santé planétaire et territoriale et le changement climatique : une approche fondée sur les droits ». Au cours de ces deux semaines, FI a eu l’occasion de rencontrer des partenaires locaux et autres, notamment le Conseil missionnaire autochtone (CIMI) et le Réseau ecclésial panamazonien (REPAM), dont les délégations comprenaient des personnes originaires de l’Amazonie, du Brésil, de l’Équateur et de la Bolivie. De nombreuses interventions de groupes autochtones se sont concentrées sur ce qu’on appelle la « transition énergétique » et ont soulevé des préoccupations concernant l’exploitation minière à grande échelle des terres autochtones et les conséquences qui en découlent pour l’environnement et les droits de l’homme.

S’appuyant sur son travail à l’ONU à Genève, FI a appelé à soutenir les négociations en cours en vue d’un instrument juridiquement contraignant visant à réglementer les sociétés transnationales dans le cadre du droit international. FI avait déjà soulevé les impacts négatifs des activités des entreprises sur les peuples autochtones lors d’un événement parallèle de haut niveau à la 20e session de l’UNPFII.

FI a également partagé des recommandations avec certains membres de l’UNPFII afin d’inclure un langage sur le droit à un environnement propre, sain et durable (R2HE) dans le rapport final, suite à la reconnaissance de ce droit par l’Assemblée générale de l’ONU et le Conseil des droits de l’homme de l’ONU en 2022 et 2021, respectivement. Frère Rodrigo Péret OFM a également rejoint FI lors des réunions en marge du forum et a fait une présentation au groupe de travail sur l’extraction minière sur les questions extractives et sur la façon dont les organisations de la société civile à travers le monde peuvent travailler ensemble pour contrer ces tendances.

Nous avons accueilli favorablement le projet de rapport de l’UNPFII, qui réitère les recommandations de FI sur les questions suivantes :

Sur le R2HE : « Le droit à un environnement propre, sain et durable, le droit à la santé et au développement et les droits des peuples autochtones doivent être considérés comme interconnectés et doivent être renforcés dans les négociations intergouvernementales en tant qu’éléments essentiels d’un cadre intégré de gouvernance de la santé planétaire. »


Sur un instrument juridiquement contraignant : « L’Instance permanente se félicite des efforts internationaux en cours pour élaborer des instruments juridiquement contraignants qui garantissent la responsabilité et le devoir de diligence des entreprises transnationales. La prise en compte de la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones dans ces instruments est essentielle ».


FI continuera à suivre l’évolution des questions connexes ainsi que la mise en œuvre des principales recommandations. Nous continuerons également à plaider en faveur d’une meilleure protection des peuples autochtones contre les violations des droits de l’homme causées par les activités des entreprises. Pour en savoir plus sur l’engagement de FI à faire entendre la voix des peuples autochtones, en particulier dans le contexte des industries extractives, consultez notre article sur la responsabilisation des entreprises aux Nations Unies.

Il s’agit d’une traduction automatique. Nous nous excusons pour les erreurs qui auraient pu en résulter. En cas de divergence, la version anglaise fait foi.

Partout dans le monde, des personnes s’engagent pour la protection et la promotion des droits humains. Si certains choisissent de se concentrer sur une question spécifique, comme le droit à l’eau ou l’extrême pauvreté, d’autres travaillent avec certains groupes comme les femmes, les enfantsles peuples autochtones, les migrants et les réfugiés. Ils peuvent travailler individuellement ou avec d’autres, professionnellement ou non, et de différentes manières : par exemple en collectant et en diffusant des informations, en menant des actions de plaidoyer aux niveaux local, national et international, ou en soutenant les victimes.

Qu’ils le sachent ou non, leur contribution à la dignité et à la justice par des actions pacifiques fait d’eux des défenseurs des droits humains.

Ces défenseurs jouent un rôle essentiel dans nos sociétés. Ils contribuent à la mise en œuvre de nos droits fondamentaux, ce qui signifie que leur travail profite à tous. Toutefois, cela n’est pas sans poser de problèmes et, en œuvrant pour plus de justice, ils risquent également de s’exposer au harcèlement, aux menaces de mort et à d’autres formes d’intimidation. L’ampleur des menaces et des représailles à l’encontre des défenseurs des droits humains a incité l’Assemblée générale des Nations unies à adopter la Déclaration sur les défenseurs des droits de l’homme en 1998.

À venir
À venir

Pour la première fois, la contribution essentielle des défenseurs des droits humains à la société a été reconnue, en même temps que leur droit à être protégés. La déclaration stipule clairement que les défenseurs ont le droit de défendre les droits de l’homme, de s’associer librement avec d’autres, de documenter les violations des droits humains et d’accéder à la protection des Nations Unies et des mécanismes régionaux.

Alors que le 9 décembre 2023 marque le 25e anniversaire de la Déclaration, nous souhaitons mettre en avant les femmes et les hommes de la famille franciscaine qui œuvrent pour le respect de ces droits fondamentaux dans différentes régions du monde. Les valeurs franciscaines d’égale dignité, de paix et de respect de la création sont au cœur de leur engagement. Dans cette série, nous nous concentrons sur les sœurs et les frères qui sont en première ligne pour aider les communautés et les populations marginalisées dont les droits sont violés. 

Pour citer Mary Lawlor, Rapporteur spécial sur la situation des défenseurs des droits de l’homme, « les défenseurs des droits de l’homme sont des gens ordinaires qui font des choses extraordinaires ». Dans cet esprit, de nombreux Franciscains correspondent parfaitement à la définition – de véritables défenseurs des droits humains, travaillant pour un avenir meilleur.

Les Philippines ont connu de graves violations des droits humains au cours des dernières décennies, notamment liées à la « guerre contre la drogue » menée par l’ancien président Duterte (2016-2022). Son mandat a été défini par des menaces, exécutions extrajudiciaires, disparitions forcées, ainsi que par le harcèlement des défenseurs des droits de humains.

Rencontrez Sœur Susan Esmile SFIC, qui appartient à la Congrégation des sœurs franciscaines de l’Immaculée Conception.* En 2008, elle a été affectée en tant que coordinatrice de Justice, Paix et Intégrité de la Création de la province philippine du Nord. Depuis, elle travaille à la protection des personnes à risque, à l’alimentation des plus précaires, au renforcement des communautés ainsi qu’au soutien des victimes d’injustice.

Quels sont les principaux problèmes liés aux droits humains aux Philippines et quel est leur rapport avec votre travail ?

Les violations du droit à la vie, du droit à l’alimentation, à l’eau potable et au logement, ainsi que la corruption, sont les principaux problèmes en matière de droits humains aux Philippines. Les personnes vivant dans la pauvreté sont les plus vulnérables, et lorsqu’elles ne sont pas en mesure d’étudier ou qu’elles n’ont pas de meilleures opportunités, elles peuvent parfois tomber dans le piège du traffic de drogue. Pendant la « guerre » menée par Duterte, des milliers de personnes ont disparu ou ont été retrouvées mortes. Dans le cadre de l’opération « Tokhang », la police a été autorisée à faire des descentes au domicile des suspects sans mandat préalabale.

Les policiers étaient censé les persuader de se rendre et de cesser leurs activités illégales. En réalité, la plupart des personnes suspectées ont été tués illégalement, souvent à leur domicile. Nous nous sommes rendus à la veillée funèbre des victimes et avons tenté de consoler les familles endeuillées par notre présence. Nous avons apporté une petite aide financière aux plus pauvres, en particulier lorsque les victimes étaient le principal soutien financier de la famille. Nous avons également essayé d’organiser et de rassembler les familles des victimes vivant dans la même région et nous les avons orientées vers d’autres institutions susceptibles de les aider à surmonter leurs traumatismes.

Qu’est-ce qui vous a incité à commencer à travailler sur les questions des droits humains, et quel est le lien avec votre vocation de sœur franciscaine ?

Pour moi, notre engagement envers Dieu signifie embrasser la cause ou la mission du Christ. Cela signifie protéger la vie, nourrir les affamés, vêtir ceux qui sont nus, libérer les captifs, etc. C’est un défi de taille pour moi si je veux être disciple du Christ. Convaincue que Saint François d’Assise a suivi Jésus et l’Évangile presque mot pour mot, je pense que c’est aussi ma vocation : être fidèle à son exemple de dévouement total à la cause du Christ.

Pouvez-vous donner des exemples de personnes que vous avez aidé à protéger ?

De nombreuses personnes étaient pourchassées ou poursuivies par les militaires en raison de leur orientation politique ou parce qu’elles avaient été témoins d’exécutions extrajudiciaires. En 2007, un scandale de corruption impliquant la présidente de l’époque, Gloria Macapagal Arroyo, a été révélé par Monsieur Rodolfo Jun Lozada. Il a reçu de nombreuses menaces de mort de la part des personnes impliquées dans ce scandale, et c’est donc moi qui l’accompagnais généralement aux audiences.

Nous nous sommes également occupés de la famille d’une jeune fille qui avait été témoin de l’assassinat de Kian de Los Santos, l’une des nombreuses victimes du « Tokhang ». Pendant plus d’un an, nous avons accompagné le témoin aux audiences pour assurer sa sécurité et lui apporter un soutien moral. Bien sûr, il y avait toujours le risque de se faire arrêter par la police, l’armée ou des milices en transportant la personne d’un endroit à l’autre, surtout s’il s’agissait d’une personnalité importante.

Quelle est votre plus grande réussite ?

J’ai invité des victimes de la traite d’êtres humains et des familles de victimes de la guerre contre la drogue menée par Duterte, et je leur ai demandé de partager leurs expériences avec les sœurs afin de les aider à se libérer de leurs douleurs et de leurs souffrances et de trouver du soutien auprès d’elles. Quant aux sœurs, cela les a rendues plus conscientes de ce qui se passe dans notre société, de sorte que leurs prières pour les victimes de l’injustice sont plus concrètes après les avoir rencontrées personnellement et avoir entendu les expériences de première main des victimes. Pendant la pandémie, nous avons également demandé des dons et travaillé avec certains groupes et individus pour fournir de l’aide : des produits tels que du riz, des conserves et des légumes, par l’intermédiaire de garde-manger communautaires pour les pauvres, en particulier ceux qui ont perdu leur emploi.

Selon vous, quelle est la différence entre la charité et le travail sur les droits humains ? Et pensez-vous qu’ils se complètent ?

La charité et les droits humains sont similaires à bien des égards. Il s’agit dans les deux cas d’actes de compassion et de reconnaissance de la dignité de la personne. Mais la charité consiste davantage à donner des biens matériels aux pauvres, alors que le travail sur les droits humains s’attaque aux racines de leur souffrance. Il n’y a pas d’obligation à la charité. Le travail en faveur des droits humains va plus loin – c’est un engagement nécessaire.

*La SFIC est membre de l’Association des Supérieurs Religieux Majeurs des Philippines (AMRSP), aujourd’hui appelée Conférence des Supérieurs Majeurs des Philippines (CMSP). L’un des partenaires missionnaires de cette institution est la Commission Justice, Paix et Intégrité de la Création (JPICC) dont les membres sont les représentants JPIC des différentes congrégations membres.

Pour plus d’informations, consultez notre article principal sur les Franciscains au cœur de la protection des droits humains.

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Alors que nous célébrons la Journée mondiale de l’eau et que les représentants des Nations Unies, la société civile et d’autres parties prenantes se réunissent pour la Conférence sur l’eau à New York, nous devons faire face à une terrible réalité : comme l’a récemment déclaré le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, « le monde est terriblement mal parti pour atteindre notre objectif d’eau et d’assainissement pour tous d’ici à 2030 ».

Dans les régions déjà confrontées à la pénurie d’eau, qui est aujourd’hui de plus en plus exacerbée par la triple crise planétaire, les intérêts des entreprises ne font qu’aggraver la situation. En effet, en 2021, le rapporteur spécial des Nations Unies sur les droits de l’homme et l’environnement a indiqué que les entreprises « contribuent largement à la pollution de l’eau, à la surexploitation de l’eau et à la dégradation des écosystèmes d’eau douce […] » Bien qu’ils soient souvent présentés comme des projets de développement, ces projets conduisent fréquemment à des violations des droits de l’homme, notamment lorsque les peuples autochtones n’ont pas donné leur consentement libre, préalable et éclairé.

C’est le cas au Guatemala, où Franciscans International travaille en étroite collaboration avec les communautés indigènes Q’eqchi, qui ont pris position contre les projets hydroélectriques qui détournent leurs rivières sacrées. Ces projets ont déjà détruit une grande partie de la flore et de la faune marine qui assuraient traditionnellement la subsistance de ces communautés. Les personnes qui revendiquent leur droit à une consultation sérieuse et à un consentement sur le projet ont été criminalisées et, dans certains cas, emprisonnées sur la base d’accusations fallacieuses.

« La rivière Cahabón est sacrée, c’est une source de nourriture et de vie », déclare Nikte Caal, 16 ans, défenseuse de l’environnement Q’eqchi, qui a récemment parlé de son activisme et de son père, emprisonné pour son action en faveur des droits humains, lors d’un événement organisé dans le cadre du Conseil des droits de l’homme des Nations unies. « Il est de notre devoir de défendre les écosystèmes et la biodiversité et de lutter pour la vie de notre mère la Terre, de lutter pour notre vie et celle des générations futures. Nous ne pouvons pas être des observateurs de la destruction de notre environnement. Nous devons nous informer de ce qui se passe et agir ».

Il ne s’agit pas d’un phénomène isolé : Franciscans International a travaillé avec des communautés confrontées à des violations similaires dans de nombreux pays, du Brésil aux Îles Salomon, où les industries extractives et les projets agricoles à grande échelle, entre autres, privent les populations de leur droit à l’eau.

Comment pouvons-nous donc répondre à l’appel de Nikte ?

L’action nécessite des efforts internationaux, notamment de la part des Nations unies et de ses États membres. Si la conférence sur l’eau constitue une étape importante, les États doivent aller au-delà des engagements volontaires et des déclarations politiques. Il est grand temps de passer à l’action et d’obliger les États à remplir leurs obligations en vertu du droit international. Cela inclut la mise en œuvre du droit à un environnement propre, sain et durable au niveau national. Nous appelons également les États à négocier et à adopter un traité visant à réglementer les sociétés transnationales et autres entreprises et à les obliger à rendre des comptes sur les violations des droits à l’eau et à l’assainissement commises dans le cadre de leurs activités commerciales.

En conséquence, les entreprises devraient également répondre à l’appel de Nikte, notamment en mettant en œuvre une diligence raisonnable en matière de droits de l’homme et d’environnement.  Dans ce domaine, nous sommes encouragés par certaines initiatives précieuses, telles que le développement du cycle des mégaprojets par Leo Heller, l’ancien rapporteur spécial des Nations unies sur l’eau et l’assainissement, en tant qu’outil pouvant aider à renforcer la résilience des communautés affectées lorsqu’elles revendiquent leurs droits et cherchent à prévenir les risques découlant de ces projets. De même, Pedro Arrojo, l’actuel rapporteur spécial, a identifié des pratiques durables de gestion des systèmes d’eau par les peuples autochtones, qui servent de modèle à d’autres. 

Nous devons continuer à entendre Nikte et d’autres voix du terrain. Si l’eau est une nécessité universelle, il est clair que les impacts du changement climatique, ainsi que d’autres causes de pénurie d’eau et de pollution, sont inéquitables. Nous devons enfin agir pour « ne laisser personne de côté ».

Evénements co-sponsorisés par Franciscans International pendant la Conférence de l’ONU sur l’eau

  • La solidarité à l’échelle de la planète : Dialogues sociétaux pour la justice de l’eau, 21 mars 2023, 15:00-17:00 EST, en personne.
  • Extractions sur l’eau et l’environnement : Protection et responsabilité dans le cadre des droits de l’homme, 23 mars 2023, 14:00-15:00 EST, en ligne.
  • Entendre ceux qui ne sont pas entendus : Les droits humains à l’eau et à l’assainissement, 23 mars 2023, 15:00-16:30 EST, en ligne.

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Le Conseil des droits de l’homme se réunira du 27 février au 4 avril. Au cours de la session, nous soulèverons diverses situations et préoccupations en matière de droits de l’homme partagées par nos partenaires sur le terrain.

Vous trouverez toutes nos déclarations ci-dessous. Cette page sera mise à jour tout au long de la session.

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Fin de la session : Principaux résultats et opportunités manquées (4 avril)

Dans une déclaration commune finale, nous avons réfléchi aux principaux résultats et défis de la 52ème session du Conseil des droits de l’homme. Nous avons notamment salué l’adoption par consensus d’une résolution sur le droit à un environnement propre, sain et durable. Néanmoins, nous avons également exprimé nos préoccupations quant aux tentatives actuelles de certains États de remettre en question le fait qu’il s’agisse bien d’un droit universel, malgré sa reconnaissance par le Conseil des droits de l’homme et l’Assemblée générale. Nous avons également soulevé la question du rôle de la société civile dans les délibérations du Conseil, qui continue d’être restreint après les mesures d’urgence adoptées en raison de la Covid-19. En particulier, nous avons appelé à la poursuite des modalités hybrides, permettant la participation à distance pour ceux qui ne sont pas en mesure de se rendre à Genève.

Point 6 : Examen périodique universel – Brésil (28 mars)

Lors de l’adoption de l’EPU du Brésil, nous avons salué le soutien de toutes les recommandations relatives au droit à un environnement sain, au droit à l’eau et aux activités minières. Il s’agit d’une étape clé compte tenu des mesures, lois et politiques régressives adoptées ces dernières années. Cependant, nous avons également appelé le gouvernement à prendre des mesures rapides et proactives pour les mettre en œuvre, tout en veillant à ce que les victimes de violations des droits de l’homme, en particulier celles résultant d’activités commerciales, se voient garantir un recours efficace.

Point 6 : Examen périodique universel – Philippines (27 mars)

Dans une déclaration commune, nous avons salué l’acceptation de recommandations importantes concernant la protection des défenseurs des droits de l’homme et l’engagement d’enquêter sur les cas d’exécutions extrajudiciaires. Cependant, malgré le changement de discours de la nouvelle administration, nous restons préoccupés par l’écart entre le discours public et la réalité sur le terrain. Lors de l’adoption de l’EPU, nous avons soulevé plusieurs cas récents aux Philippines et réitéré notre appel à établir un mécanisme international pour enquêter sur les cas liés à la politique de « guerre contre la drogue ».

Point 6 : Examen périodique universel – Indonésie (27 mars)

Bien que l’Indonésie ait accepté cinq recommandations relatives à la situation des droits de l’homme en Papouasie occidentale, cinq autres n’ont été que notées, dont une concernant une visite du Haut Commissaire aux droits de l’homme. Dans une déclaration commune, nous avons appelé à la mise en œuvre rapide des recommandations relatives à la protection des défenseurs des droits de l’homme et à la fin de l’impunité pour les violations des droits de l’homme. Nous avons réaffirmé que la situation des droits de l’homme nécessite de toute urgence une solution durable qui ne peut être trouvée que par le biais d’un dialogue pacifique et inclusif et en veillant à ce que tous les auteurs de violations des droits de l’homme soient tenus de rendre compte de leurs actes.

Point 4 : Débat général – Guatemala (22 mars)

Les attaques contre les défenseurs des droits de l’homme au Guatemala ont doublé en 2022. Ces agressions contre les opérateurs de la justice, les journalistes, les communautés indigènes et les organisations et individus qui défendent le droit à la terre, au territoire et à un environnement sain sont menées en toute impunité et menacent la démocratie dans le pays. Dans une déclaration commune, nous avons réitéré notre appel au Conseil pour qu’il utilise son rôle préventif avant que la situation des droits de l’homme au Guatemala n’atteigne un point de non-retour.

Point 4 : Débat général – Sri Lanka (22 mars)

Près de quatre ans après la mort de 269 personnes lors des attentats à la bombe du dimanche de Pâques au Sri Lanka, les victimes attendent toujours que justice soit faite. Plusieurs rapports officiels n’ont pas été publiés dans leur intégralité et aucune des principales recommandations publiées n’a été mise en œuvre. Aucun fonctionnaire n’a été poursuivi pour négligence criminelle et aucune poursuite n’a été engagée contre les cerveaux responsables des crimes. Dans une déclaration commune, nous avons appelé le gouvernement sri-lankais à demander des comptes aux auteurs de ces crimes. Nous avons également demandé au Haut Commissaire des Nations Unies pour les droits de l’homme de soutenir les initiatives de justice internationale liées aux attentats à la bombe du dimanche de Pâques.

Point 4 : Débat général – Brésil (22 mars)

Tout en reconnaissant la création du ministère des peuples indigènes par la nouvelle administration brésilienne, nous avons alerté le Conseil sur le fait que les peuples indigènes subissent toujours de graves menaces et attaques contre leurs droits fondamentaux, leurs vies et leurs territoires. Il est essentiel que le nouveau gouvernement reprenne immédiatement une politique de démarcation pour protéger les terres indigènes et qu’il traduise ses promesses en actes. Dans une déclaration commune, nous avons demandé au Conseil de rester vigilant à l’égard du Brésil afin de s’assurer que la nouvelle administration fasse des progrès concrets pour garantir les droits territoriaux des peuples indigènes.

Point 3 : Débat général – Mozambique (17 mars)

Un conflit violent et la lenteur du changement climatique ont déplacé plus d’un million de personnes dans le nord du Mozambique. Cette crise aux multiples facettes a créé une insécurité alimentaire aiguë, la situation étant particulièrement grave dans les camps de personnes déplacées à l’intérieur du pays, où les terres et l’aide alimentaire disponibles sont limitées et où les logements ont été détruits par des phénomènes météorologiques extrêmes. Nous demandons instamment au gouvernement du Mozambique et aux autres États membres de l’ONU de respecter leurs obligations internationales et de fournir une aide humanitaire immédiate à Cabo Delgado et aux provinces environnantes.

Point 3 : Dialogue interactif avec le rapporteur spécial sur les droits de l’homme et l’environnement (10 mars)

Avec nos partenaires locaux, nous constatons que la discrimination empêche les femmes et les filles de jouir du droit à un environnement sain, ainsi que d’une série d’autres droits de l’homme. Cela prive l’humanité du potentiel et de la capacité de gestion de la moitié de la population. Dans cette déclaration, nous avons porté à l’attention du rapporteur spécial deux cas spécifiques des Îles Salomon et du Mozambique. Afin de protéger le rôle puissant des femmes et des filles en tant qu’agents de changement, nous avons également appelé le Conseil à reconnaître le droit récemment reconnu à un environnement sain dans sa résolution annuelle sur le sujet, ainsi que dans toutes les résolutions pertinentes de l’ONU à l’avenir.

Point 3 : Dialogue interactif avec le rapporteur spécial sur le droit à l’alimentation – Guatemala (9 mars)

Au Guatemala, les politiques gouvernementales profitent principalement aux agro-industries et aux entreprises extractives, tout en ayant un impact négatif sur les populations vulnérables. Dans une déclaration commune, nous avons exprimé notre inquiétude quant à la mise en œuvre de projets d’extraction sans le consentement préalable des peuples autochtones, bien que ceux-ci soient directement et négativement affectés. Nous avons également soulevé la question de la biodiversité végétale et de la perte des connaissances ancestrales. Compte tenu de tous ces éléments, nous avons demandé au Conseil d’exhorter le Guatemala à adopter des politiques qui traitent et atténuent les menaces pesant sur une alimentation adéquate et qui promeuvent la souveraineté alimentaire.

Point 3 : Dialogue interactif avec le rapporteur spécial sur le droit à un logement convenable – Guatemala (9 mars)

Le Guatemala est exposé à des événements météorologiques extrêmes, aggravés par le changement climatique. En 2020, les ouragans Eta et Iota ont laissé des centaines de personnes sans abri ou avec des maisons gravement endommagées. Dans une déclaration commune, nous avons fait part de nos préoccupations concernant les expulsions forcées qui sont souvent effectuées de manière violente et sans notification préalable, sans tenir compte des mesures de réinstallation. Cette situation affecte de manière disproportionnée les populations autochtones. Au cours du dialogue interactif, nous avons appelé les États à accroître les ressources disponibles pour atténuer les effets du changement climatique et à s’abstenir de procéder à des expulsions qui rendent les populations encore plus vulnérables.

Point 2 : Débat général – Guatemala (8 mars)

Le Guatemala est confronté à une crise des droits de l’homme et de l’État de droit, aggravée par l’affaiblissement et la cooptation des institutions publiques. Les défenseurs des droits de l’homme font l’objet d’un harcèlement et d’une criminalisation généralisés, plus de 2 000 attaques ayant été recensées en 2022. Dans une déclaration commune, nous avons appelé le Conseil à utiliser son rôle préventif avant que la situation n’atteigne un point de non-retour et à exhorter le Guatemala à garantir l’indépendance judiciaire, à prévenir et à enquêter sur les attaques contre les défenseurs des droits de l’homme et les opérateurs de la justice, et à garantir un processus électoral transparent.

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Dans les îles Salomon, l’exploitation forestière industrielle a bouleversé tous les aspects de la vie des communautés situées à proximité ou en aval des sites d’exploitation : les rivières sont polluées, de nouvelles espèces envahissantes détruisent les moyens de subsistance et les femmes et les jeunes filles sont victimes de la traite des êtres humains. En octobre, Franciscans International et les Dominicains pour la justice et la paix se sont rendus dans plusieurs des communautés touchées avec des sœurs et des frères locaux. Nous avons uni nos forces pour documenter de manière approfondie les effets néfastes de l’exploitation forestière et déterminer les prochaines étapes à suivre en termes de plaidoyer et de sensibilisation.

« Notre mission a été définie en termes de personnes allant dans les écoles et les paroisses, les prisons, visitant les gens dans les villages, les aidant, priant avec eux, et menant des programmes de mission », dit le frère Christopher John SSF. En tant que ministre général de la Société anglicane de Saint-François, il a tout d’abord contacté Franciscans International pour lui demander d’attirer l’attention des Nations unies sur les dommages causés par l’exploitation forestière dans les Îles Salomon.

« J’ai suggéré aux frères, alors qu’ils célébraient leur 50e anniversaire dans les Îles Salomon, que nous devions élargir notre idée de la mission à l’ensemble de la création – que notre souci de la création fait également partie de notre travail missionnaire », explique le frère Christopher. À sa demande, FI, les Dominicains pour Justice et Paix et les frères et sœurs locaux ont travaillé dur pour rassembler leurs informations et alerter la communauté internationale sur ces problèmes dans un rapport en vue de l’examen périodique universel des Îles Salomon en 2021.

Un bassin d’exploitation forestière sur l’île de Guadalcanal

La récente mission nous a permis d’approfondir notre compréhension des enjeux pour les communautés touchées et de nous assurer que nous disposons des informations nécessaires pour continuer à faire pression au niveau national et aux Nations unies.

L’établissement des faits sur le terrain

L’essentiel de la mission a consisté en une série de discussions de groupe menées par des sœurs et des frères anglicans et catholiques locaux dans six villages de l’île de Guadalcanal. Pour que les gens puissent parler librement de la façon dont ils ont été affectés, les conversations ont eu lieu dans différents groupes, y compris les chefs traditionnels, les femmes et les jeunes. Partout, nous avons entendu des récits de vies et de moyens de subsistance bouleversés par l’exploitation forestière, alors que les promesses de développement et de replantation des forêts n’ont pas été tenues.

« Avant, si l’on plantait de la nourriture, on avait le plaisir de la voir pousser : les cochons sauvages ne descendaient pas de la forêt pour la manger. Les cochons sauvages ne descendaient pas de la forêt pour les manger. Avant, on pouvait plonger et prendre les poissons dans la rivière : maintenant, on ne peut plus rien prendre dans les rivières. Même les [vignes] que nous utilisons pour attacher nos maisons de feuilles : il n’y en a plus dans la brousse parce que les machines les ont détruites », a déclaré un ancien du village et frère du Troisième Ordre de la Société de Saint-François. « C’est donc la différence entre le passé et le présent : avant, nous aimions tout ce qui se trouvait dans la brousse. Maintenant, non.

Des frères de la Société de Saint-François interrogent des chefs de communauté.


Ces discussions de groupe ont été complétées par des sessions avec des sœurs et des frères locaux sur la manière d’engager les mécanismes nationaux et internationaux de protection des droits de l’homme. Ils ont ensuite rencontré des représentants de la société civile, des avocats, des journalistes, des diplomates et des représentants des Nations unies. Ces conversations ont permis d’identifier les obstacles juridiques et pratiques qui empêchent la poursuite de l’exploitation forestière ou qui obligent les sociétés d’exploitation forestière à tenir les promesses faites aux communautés, telles que le développement d’infrastructures, d’écoles, d’installations sanitaires et de cliniques médicales.

Un engagement profond et à long terme

Alors que FI utilisera les résultats qu’elle a recueillis pour une soumission ultérieure à l’ONU, les sœurs et les frères des Îles Salomon intègrent également les leçons de l’atelier dans leur propre ministère, notamment par le biais de plans de sensibilisation et d’engagement communautaire, tels que le théâtre et les représentations.

Des sœurs et des frères pratiquent une discussion de groupe.

« Dans les villages que nous avons visités, les frères viennent d’en haut et d’en bas de la route et sont bien connus. Nous ne sommes pas des gens qui viennent faire quelque chose et qui s’envolent », explique le frère Christopher. « Pour nous, travailler sur ces questions n’est pas une activité ponctuelle – vous arrivez, il y a une solution et vous pouvez repartir en cochant une case. Il s’agit d’une relation à long terme.

Il s’agit d’une traduction automatique. Nous nous excusons pour les erreurs qui auraient pu en résulter. En cas de divergence, la version anglaise fait foi.

En octobre 2017, des insurgés de la province de Cabo Delgado, dans le nord du Mozambique, ont déclenché un violent conflit dans lequel au moins 3.000 personnes ont été tuées jusqu’à présent. Depuis le début du conflit, plus de 800.000 personnes ont fui la terreur, la majorité se dirigeant vers la province voisine de Nampula. Les sœurs franciscaines font partie de ceux qui soutiennent ces personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays (IDP), essayant de remédier au manque de nourriture, d’eau, de logement, d’éducation, à la prévalence des traumatismes et à toute une série d’autres problèmes liés aux droits de l’homme.

« Le moral est très bas, c’est donc un grand défi auquel nous sommes confrontés », déclare Sœur Lucia des Franciscaines Missionnaires de Marie qui, dans le cadre de son travail, conseille les personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays. « Comment élever l’esprit des gens – pour qu’ils sentent qu’ils sont toujours des personnes, avec dignité et respect ?

Malgré l’afflux de troupes étrangères pour lutter contre l’insurrection, la violence à Cabo Delgado n’est toujours pas signalée et ses conséquences ne sont pas prises en compte. Les Franciscains du Mozambique se tournent désormais vers la communauté internationale pour obtenir de l’aide. Au début de l’année, ils ont accueilli une délégation de Franciscans International afin d’étudier la manière dont ils pourraient défendre leur cause auprès des Nations unies.

Cette délégation a visité deux camps de personnes déplacées à Nampula, où les gens commencent maintenant à s’installer de façon permanente. Les conditions de vie y restent difficiles et l’accès à la nourriture, aux soins de santé et à l’éducation fait défaut. Des phénomènes météorologiques extrêmes, notamment le cyclone Idai, ont encore aggravé la situation. Néanmoins, l’urgence immédiate étant passée, les organisations humanitaires internationales ont commencé à se retirer, et l’Église est l’un des principaux donateurs qui reste pour fournir une assistance à la population.

Dans le cadre de la mission, FI a également organisé deux ateliers afin de recenser les défis auxquels sont confrontés les Franciscains locaux et d’identifier leurs besoins en vue d’améliorer la situation des personnes déplacées qu’ils aident. Dans un deuxième temps, les participants ont exploré les possibilités de faire valoir leur cause auprès des différents mécanismes de défense des droits de l’homme des Nations unies.

Si la priorité immédiate de la collaboration entre les Franciscains du Mozambique et FI se concentrera sur la situation des personnes déplacées, elle se penchera également sur des solutions à long terme pour résoudre la crise à Cabo Delgado. Bien qu’il s’agisse ostensiblement d’une insurrection islamiste, bon nombre des griefs sous-jacents qui ont donné lieu à la violence sont enracinés dans des inégalités socio-économiques persistantes et à long terme.

« En fin de compte, la situation à Cabo Delgado soulève également la question de la répartition des richesses au sein de la population locale qui n’a pas bénéficié de l’exploitation des réserves de gaz dans la province », déclare Mickaël Repellin, coordinateur des programmes régionaux de FI pour l’Afrique. « Pour résoudre le conflit, nous devons assurer une meilleure jouissance des droits économiques, sociaux et culturels des personnes actuellement exclues et vivant dans l’extrême pauvreté ».

Il s’agit d’une traduction automatique. Nous nous excusons pour les erreurs qui auraient pu en résulter. En cas de divergence, la version anglaise fait foi.

L’histoire des peuples autochtones est marquée par le colonialisme, l’assimilation forcée et d’autres violations des droits de l’homme. Aujourd’hui, les peuples et les communautés autochtones du monde entier poursuivent une longue lutte pour préserver leurs traditions, leur identité et leurs terres ancestrales – une lutte qui inclut la protection de la nature sur ces territoires.

Cette histoire de discrimination et d’exclusion rend d’autant plus frappant le fait que le monde se tourne aujourd’hui de plus en plus vers les peuples autochtones pour trouver des réponses à certains des défis les plus urgents de notre époque en matière de droits de l’homme. Dans cette optique, le thème de la Journée internationale des peuples autochtones de cette année, qui met l’accent sur le rôle des femmes et sur la préservation et la transmission des savoirs traditionnels, doit être entendu par l’ensemble de la communauté internationale – par l’intermédiaire d’espaces dédiés tels que l’Instance permanente des Nations unies sur les questions autochtones, mais aussi au-delà, dans d’autres enceintes des Nations unies, afin que leur participation significative puisse influencer tous les types d’élaboration de politiques nationales et mondiales, notamment dans les domaines des droits de l’homme, de l’environnement, du développement et de la paix.

Bien que les populations autochtones ne représentent qu’environ six pour cent de la population mondiale, elles protègent quatre-vingts pour cent de la biodiversité restante dans le monde. Souvent préservées par des pratiques traditionnelles, ces zones sont généralement celles où la nature se dégrade le moins rapidement et qui sont désormais considérées comme essentielles pour lutter contre les crises environnementales mondiales. La prise en compte et la mise en œuvre de ces connaissances seront essentielles pour préserver une planète vivable et concrétiser le droit à un environnement propre, sain et durable, récemment reconnu par l’Assemblée générale des Nations unies. Il est important de noter que la résolution reconnaît également l’impact disproportionné des dommages environnementaux sur les peuples autochtones, entre autres communautés.

Dans le même temps, de nombreuses terres et territoires autochtones à travers le monde restent menacés, notamment par les intérêts et les activités des entreprises. Dans des pays comme le Brésil, le Guatemala, l’Indonésie et les Îles Salomon, les Franciscains soutiennent les peuples et les communautés autochtones qui s’opposent aux industries extractives, aux mégaprojets et aux cultures à grande échelle, en faisant face aux menaces et à la criminalisation pour cela. Leurs expériences, leurs défis et les leçons tirées de ces luttes sont inestimables pour les négociations en cours à l’ONU sur de nouvelles règles internationales contraignantes visant à empêcher les entreprises de porter atteinte aux droits de l’homme et à l’environnement. Ces règles doivent inclure le respect du consentement libre, préalable et éclairé des peuples et communautés autochtones. Plus généralement, de telles règles amélioreront également la responsabilité et l’accès à la justice en cas de préjudice.

Bien que la participation des populations autochtones aux débats nationaux et internationaux soit essentielle, la revendication et la défense des droits de l’homme restent des activités dangereuses. Cela est particulièrement vrai pour les défenseurs des droits humains autochtones et leurs alliés, qui ont fait l’objet de menaces et d’intimidations dans des pays du monde entier. Dans son analyse mondiale 2021, Front Line Defenders indique que les défenseurs des droits humains travaillant sur l’environnement, la terre, les mégaprojets et les droits des peuples autochtones sont le plus souvent pris pour cible en raison de leur travail.

Dans leur lutte pour les droits de l’homme, les sœurs et frères franciscains ont longtemps soutenu les communautés indigènes. Dans le cadre de cet effort, Franciscans International a contribué à fournir une plateforme pour les voix indigènes aux Nations Unies à Genève et à New York. Notre travail comprend également le développement de ressources, telles que nos fiches d’information sur Covid-19 et les peuples autochtones, qui permettent aux défenseurs des droits de l’homme autochtones à tous les niveaux de s’engager plus efficacement auprès des Nations Unies.

À l’occasion de la Journée internationale des peuples autochtones, nous appelons la communauté internationale non seulement à s’attaquer aux nombreux problèmes de droits humains auxquels les peuples et les communautés autochtones du monde entier sont encore confrontés, mais aussi à les accueillir en tant qu’acteurs inestimables dans la résolution des nombreuses crises urgentes auxquelles nous sommes confrontés aujourd’hui.

Il s’agit d’une traduction automatique. Nous nous excusons pour les erreurs qui auraient pu en résulter. En cas de divergence, la version anglaise fait foi.

L’histoire des peuples autochtones est marquée par le colonialisme, l’assimilation forcée et d’autres violations des droits de l’homme. Aujourd’hui, les peuples et les communautés autochtones du monde entier poursuivent une longue lutte pour préserver leurs traditions, leur identité et leurs terres ancestrales – une lutte qui inclut la protection de la nature sur ces territoires.

Cette histoire de discrimination et d’exclusion rend d’autant plus frappant le fait que le monde se tourne aujourd’hui de plus en plus vers les peuples autochtones pour trouver des réponses à certains des défis les plus urgents de notre époque en matière de droits de l’homme. Dans cette optique, le thème de la Journée internationale des peuples autochtones de cette année, qui met l’accent sur le rôle des femmes et sur la préservation et la transmission des savoirs traditionnels, doit être entendu par l’ensemble de la communauté internationale – par l’intermédiaire d’espaces dédiés tels que l’Instance permanente des Nations unies sur les questions autochtones, mais aussi au-delà, dans d’autres enceintes des Nations unies, afin que leur participation significative puisse influencer tous les types d’élaboration de politiques nationales et mondiales, notamment dans les domaines des droits de l’homme, de l’environnement, du développement et de la paix.

Bien que les populations autochtones ne représentent qu’environ six pour cent de la population mondiale, elles protègent quatre-vingts pour cent de la biodiversité restante dans le monde. Souvent préservées par des pratiques traditionnelles, ces zones sont généralement celles où la nature se dégrade le moins rapidement et qui sont désormais considérées comme essentielles pour lutter contre les crises environnementales mondiales. La prise en compte et la mise en œuvre de ces connaissances seront essentielles pour préserver une planète vivable et concrétiser le droit à un environnement propre, sain et durable, récemment reconnu par l’Assemblée générale des Nations unies. Il est important de noter que la résolution reconnaît également l’impact disproportionné des dommages environnementaux sur les peuples autochtones, entre autres communautés.

Dans le même temps, de nombreuses terres et territoires autochtones à travers le monde restent menacés, notamment par les intérêts et les activités des entreprises. Dans des pays comme le Brésil, le Guatemala, l’Indonésie et les Îles Salomon, les Franciscains soutiennent les peuples et les communautés autochtones qui s’opposent aux industries extractives, aux mégaprojets et aux cultures à grande échelle, en faisant face aux menaces et à la criminalisation pour cela. Leurs expériences, leurs défis et les leçons tirées de ces luttes sont inestimables pour les négociations en cours à l’ONU sur de nouvelles règles internationales contraignantes visant à empêcher les entreprises de porter atteinte aux droits de l’homme et à l’environnement. Ces règles doivent inclure le respect du consentement libre, préalable et éclairé des peuples et communautés autochtones. Plus généralement, de telles règles amélioreront également la responsabilité et l’accès à la justice en cas de préjudice.

Bien que la participation des populations autochtones aux débats nationaux et internationaux soit essentielle, la revendication et la défense des droits de l’homme restent des activités dangereuses. Cela est particulièrement vrai pour les défenseurs des droits humains autochtones et leurs alliés, qui ont fait l’objet de menaces et d’intimidations dans des pays du monde entier. Dans son analyse mondiale 2021, Front Line Defenders indique que les défenseurs des droits humains travaillant sur l’environnement, la terre, les mégaprojets et les droits des peuples autochtones sont le plus souvent pris pour cible en raison de leur travail.

Dans leur lutte pour les droits de l’homme, les sœurs et frères franciscains ont longtemps soutenu les communautés indigènes. Dans le cadre de cet effort, Franciscans International a contribué à fournir une plateforme pour les voix indigènes aux Nations Unies à Genève et à New York. Notre travail comprend également le développement de ressources, telles que nos fiches d’information sur Covid-19 et les peuples autochtones, qui permettent aux défenseurs des droits de l’homme autochtones à tous les niveaux de s’engager plus efficacement auprès des Nations Unies.

À l’occasion de la Journée internationale des peuples autochtones, nous appelons la communauté internationale non seulement à s’attaquer aux nombreux problèmes de droits humains auxquels les peuples et les communautés autochtones du monde entier sont encore confrontés, mais aussi à les accueillir en tant qu’acteurs inestimables dans la résolution des nombreuses crises urgentes auxquelles nous sommes confrontés aujourd’hui.

Il s’agit d’une traduction automatique. Nous nous excusons pour les erreurs qui auraient pu en résulter. En cas de divergence, la version anglaise fait foi.

L’histoire des peuples autochtones est marquée par le colonialisme, l’assimilation forcée et d’autres violations des droits de l’homme. Aujourd’hui, les peuples et les communautés autochtones du monde entier poursuivent une longue lutte pour préserver leurs traditions, leur identité et leurs terres ancestrales – une lutte qui inclut la protection de la nature sur ces territoires.

Cette histoire de discrimination et d’exclusion rend d’autant plus frappant le fait que le monde se tourne aujourd’hui de plus en plus vers les peuples autochtones pour trouver des réponses à certains des défis les plus urgents de notre époque en matière de droits de l’homme. Dans cette optique, le thème de la Journée internationale des peuples autochtones de cette année, qui met l’accent sur le rôle des femmes et sur la préservation et la transmission des savoirs traditionnels, doit être entendu par l’ensemble de la communauté internationale – par l’intermédiaire d’espaces dédiés tels que l’Instance permanente des Nations unies sur les questions autochtones, mais aussi au-delà, dans d’autres enceintes des Nations unies, afin que leur participation significative puisse influencer tous les types d’élaboration de politiques nationales et mondiales, notamment dans les domaines des droits de l’homme, de l’environnement, du développement et de la paix.

Bien que les populations autochtones ne représentent qu’environ six pour cent de la population mondiale, elles protègent quatre-vingts pour cent de la biodiversité restante dans le monde. Souvent préservées par des pratiques traditionnelles, ces zones sont généralement celles où la nature se dégrade le moins rapidement et qui sont désormais considérées comme essentielles pour lutter contre les crises environnementales mondiales. La prise en compte et la mise en œuvre de ces connaissances seront essentielles pour préserver une planète vivable et concrétiser le droit à un environnement propre, sain et durable, récemment reconnu par l’Assemblée générale des Nations unies. Il est important de noter que la résolution reconnaît également l’impact disproportionné des dommages environnementaux sur les peuples autochtones, entre autres communautés.

Dans le même temps, de nombreuses terres et territoires autochtones à travers le monde restent menacés, notamment par les intérêts et les activités des entreprises. Dans des pays comme le Brésil, le Guatemala, l’Indonésie et les Îles Salomon, les Franciscains soutiennent les peuples et les communautés autochtones qui s’opposent aux industries extractives, aux mégaprojets et aux cultures à grande échelle, en faisant face aux menaces et à la criminalisation pour cela. Leurs expériences, leurs défis et les leçons tirées de ces luttes sont inestimables pour les négociations en cours à l’ONU sur de nouvelles règles internationales contraignantes visant à empêcher les entreprises de porter atteinte aux droits de l’homme et à l’environnement. Ces règles doivent inclure le respect du consentement libre, préalable et éclairé des peuples et communautés autochtones. Plus généralement, de telles règles amélioreront également la responsabilité et l’accès à la justice en cas de préjudice.

Bien que la participation des populations autochtones aux débats nationaux et internationaux soit essentielle, la revendication et la défense des droits de l’homme restent des activités dangereuses. Cela est particulièrement vrai pour les défenseurs des droits humains autochtones et leurs alliés, qui ont fait l’objet de menaces et d’intimidations dans des pays du monde entier. Dans son analyse mondiale 2021, Front Line Defenders indique que les défenseurs des droits humains travaillant sur l’environnement, la terre, les mégaprojets et les droits des peuples autochtones sont le plus souvent pris pour cible en raison de leur travail.

Dans leur lutte pour les droits de l’homme, les sœurs et frères franciscains ont longtemps soutenu les communautés indigènes. Dans le cadre de cet effort, Franciscans International a contribué à fournir une plateforme pour les voix indigènes aux Nations Unies à Genève et à New York. Notre travail comprend également le développement de ressources, telles que nos fiches d’information sur Covid-19 et les peuples autochtones, qui permettent aux défenseurs des droits de l’homme autochtones à tous les niveaux de s’engager plus efficacement auprès des Nations Unies.

À l’occasion de la Journée internationale des peuples autochtones, nous appelons la communauté internationale non seulement à s’attaquer aux nombreux problèmes de droits humains auxquels les peuples et les communautés autochtones du monde entier sont encore confrontés, mais aussi à les accueillir en tant qu’acteurs inestimables dans la résolution des nombreuses crises urgentes auxquelles nous sommes confrontés aujourd’hui.

Il s’agit d’une traduction automatique. Nous nous excusons pour les erreurs qui auraient pu en résulter. En cas de divergence, la version anglaise fait foi.