Le Conseil des droits de l’homme se réunit pour sa 60e session du 8 septembre au 8 octobre 2025. Vous trouverez ci-dessous toutes nos déclarations faites au cours de cette session, dès qu’elles seront disponibles. Nos interventions passées en matière de plaidoyer sont disponibles ici.
Point 4 : Débat général – Mozambique (23 septembre)
La récente recrudescence des attaques insurgées à Cabo Delgado a provoqué le déplacement de 40 000 personnes, qui viennent s’ajouter au demi-million de personnes déplacées à l’intérieur du pays qui continuent d’être victimes de violations généralisées des droits humains. La décision de reprendre les projets de gaz naturel liquéfié dans la région et la priorité accordée à la sécurisation des sites économiques plutôt qu’à la protection des civils ont créé une situation intenable pour ces derniers. Dans une déclaration commune, nous avons exhorté le Conseil à surveiller la situation au Mozambique et à fournir des informations régulières à ce sujet. Nous avons également appelé le gouvernement à garantir l’acheminement sans entrave de l’aide humanitaire, à protéger les civils conformément au droit international et à réglementer les activités des sociétés transnationales opérant dans les zones de conflit.
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Point 3 : Débat général – Sri Lanka (18 septembre)
Six ans après la mort de son fils lors de l’attentat du dimanche de Pâques à l’hôtel Shangri-La, Surach Nilanga attend toujours que justice soit faite. Dans une déclaration commune au Conseil des droits de l’homme, il a exhorté le gouvernement sri-lankais à faciliter une enquête approfondie, indépendante et rapide afin de garantir la responsabilité et de coopérer avec les initiatives internationales. S’exprimant au nom des autres victimes, il a également appelé à des réparations adéquates et justes pour les familles après une évaluation économique, sociale et psychologique complète.
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Point 3 : Dialogue interactif sur le rapport du Secrétaire général sur une transition juste (18 septembre)
Franciscans International a salué le rapport du Secrétaire général affirmant que la transition juste est une pierre angulaire du droit international de l’environnement, conformément à l’avis consultatif récent de la Cour internationale de justice. Tout en appréciant l’accent mis par le rapport sur les droits humains, nous avons souligné la nécessité d’une critique systémique plus approfondie et d’une vision de la transformation socio-écologique au-delà du modèle économique actuel qui est à l’origine de la crise climatique.
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Point 3 : Dialogue interactif avec le Groupe de travail sur les disparitions forcées ou involontaires – Philippines (16 septembre)
Plus d’une décennie après l’adoption de la loi contre les disparitions forcées, sa mise en œuvre reste largement insuffisante. Les auteurs de ces disparitions continuent d’être protégés et les disparus restent introuvables. Sous l’administration actuelle, 54 disparitions forcées ont été documentées, visant principalement des militants et des défenseurs des droits humains. Dans une déclaration commune, nous avons appelé à la mise en œuvre complète et effective de la loi, au soutien des victimes et de leurs familles, et à la fin de l’impunité en demandant des comptes aux acteurs étatiques.
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Point 2 : Débat général – Indonésie (10 septembre)
Les récentes manifestations en Indonésie ont été violemment réprimées par les forces de sécurité. La société civile estime qu’il y a eu au moins 3 000 arrestations arbitraires et a documenté un usage inapproprié et excessif de la force, y compris l’utilisation injustifiée de gaz lacrymogènes et d’autres armes moins létales pour le contrôle des foules. Cette réaction reflète une dérive autoritaire plus générale en Indonésie, symbolisée notamment par le projet de loi sur les forces armées indonésiennes. Dans une déclaration commune, nous avons appelé le gouvernement à se conformer aux Principes de base des Nations unies sur le recours à la force et l’utilisation des armes à feu par les responsables de l’application des lois, à enquêter de manière impartiale sur les allégations d’usage excessif de la force et à traduire les auteurs en justice.
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Point 2 : Dialogue interactif avec le Haut-Commissaire aux droits de l’homme – Sri Lanka (8 septembre)
Malgré des promesses répétées de rendre des comptes, les rapports critiques concernant les attentats du dimanche de Pâques 2019 ne sont toujours pas rendus publics, ce qui soulève de sérieuses préoccupations en matière de transparence et de justice. Saluant les recommandations du Haut-Commissaire aux droits de l’homme sur la responsabilité au Sri Lanka, nous avons exhorté les autorités à rendre publics les rapports de toutes les commissions d’enquête sur les attentats et à accélérer toutes les procédures judiciaires connexes.
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Vignette : UN Photo / Jean-Marc Ferré
Il s’agit d’une traduction automatique. Nous nous excusons pour les erreurs qui auraient pu en résulter. En cas de divergence, la version anglaise fait foi.