Franciscans International est extrêmement préoccupé par la violence qui s’est emparée de la Terre Sainte ces dernières semaines, et nous nous joignons aux appels lancés par le Pape François et le Secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres pour un cessez-le-feu immédiat. Nous notons également que l’Assemblée générale des Nations unies a soutenu à une écrasante majorité une résolution exigeant une trêve humanitaire et la « libération de tous les civils qui sont illégalement retenus en captivité », ainsi que les déclarations urgentes publiées par un certain nombre d’agences, de fonctionnaires, et d’experts de l’ONU sur la situation humanitaire catastrophique à Gaza.
Nous nous joignons au frère Massimo Fusarelli, ministre général des Frères mineurs, et aux frères franciscains de la Custodie de Terre Sainte, dans leur appel à prier pour la paix et à la « semer par des gestes concrets ».
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« Cessez le feu. La guerre est toujours une défaite – toujours, toujours ! »
Pape François
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FI réaffirme que le droit international humanitaire ainsi que les droits humains doivent être respectés, et que le ciblage aveugle des civils ne peut en aucun cas être toléré. Les allégations d’atrocités de masse doivent faire l’objet d’enquêtes indépendantes, et toute personne violant ces principes fondamentaux doit être tenue pour responsable devant un tribunal, sans exception. En conséquence, nous saluons la récente visite du procureur de la Cour pénale internationale au point de passage de Rafah et nous l’exhortons à prendre les mesures qui s’imposent dans le cadre de son mandat. Plus généralement, tous les États doivent remplir leurs obligations en vertu du droit international et prendre des mesures concrètes pour assurer la protection des populations civiles.
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« L’enfer est visible sur les images des morts et des blessés, de la destruction des maisons, des églises et des mosquées, des hôpitaux, des écoles. Nous l’entendons avec les sirènes d’alerte en arrière-plan. Nous le ressentons dans l’air lourd qui sent la mort et la souffrance. Les victimes innocentes de cette guerre ne méritent pas l’enfer sur terre qu’elles vivent ».
Frère Ibrahim Faltas OFM, Vicaire de la Custodie de Terre Sainte, sur la situation à Gaza
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Comme l’a écrit le 24 octobre le patriarche latin de Jérusalem, S.E. Pierbattista Pizzaballa, il est de notre devoir moral de condamner sans équivoque cette violence. Comme il le souligne, ce n’est « qu’en mettant fin à des décennies d’occupation et à ses conséquences tragiques […] qu’un processus de paix sérieux pourra commencer ». Témoins des événements de ces dernières semaines, nous nous faisons l’écho du cardinal Pizzaballa pour dire que « la tragédie de ces jours doit nous conduire tous, religieux, politiques, société civile, communauté internationale, à un engagement plus sérieux à cet égard que ce qui a été fait jusqu’à présent ».
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