Perspectives régionales sur un Rapporteur spécial des Nations Unies sur les droits de l’homme et les changements climatiques

En 2019, les Îles Marshall, au nom du Climate Vulnerable Forum (CVF), ont appelé le Conseil des droits de l’homme à établir un mandat pour un nouveau rapporteur spécial des Nations unies sur les droits de l’homme et les changements climatiques. Les États membres du FVC et les États insulaires du Pacifique ont depuis fait écho à cette demande, appelant à ce que le mandat soit institué en 2021 afin de mieux protéger les droits de ceux qui sont en première ligne des impacts climatiques. Ces appels réitèrent les demandes formulées par les organisations de la société civile dès 2010.

À l’automne 2020, l’Asociación Interamericana para la Defensa del Ambiente (AIDA), le Center for International Environmental Law (CIEL), Franciscans International (FI), Natural Justice, Pacific Island Students Fighting Climate Change (PISFCC), l’Alliance panafricaine pour la justice climatique (PACJA) et le Vanuatu Climate Action Network (V-CAN) ont mené des consultations régionales en ligne avec plus de 150 experts de la société civile et des peuples autochtones dans plus de 50 pays, avec le soutien du bureau de Genève de la Friedrich-Ebert-Stiftung (FES). L’objectif était de recueillir des avis sur l’idée que le Conseil des droits de l’homme établisse un mandat pour un nouveau rapporteur spécial des Nations unies sur les droits de l’homme et le changement climatique.

Le rapport « Un rapporteur spécial des Nations Unies sur les droits de l’homme et le changement climatique ? Perspectives régionales » canalise ces perspectives afin d’éclairer les discussions sur la question. Il présente les principales recommandations de la société civile et des peuples autochtones sur la création de ce mandat, recueillies lors de consultations régionales à travers le monde, qui ont été coordonnées par le Centre pour le droit international de l’environnement (CIEL) et Franciscans International (FI) en coopération avec le bureau de Genève de la FES.

Le rapport est disponible en anglais, français et espagnol.