Déclarations lors de la 58e session du Conseil des droits de l’homme

Le Conseil des droits de l’homme se réunit pour sa 58e session du 24 février au 4 avril 2025. Vous trouverez ci-dessous toutes les déclarations que nous avons prononcées au cours de cette session, au fur et à mesure qu’elles seront disponibles. Nos interventions antérieures sont disponibles ici.


Point 5 : Débat général – Sri Lanka (21 mars)

Malgré les promesses répétées de responsabilisation, des rapports critiques concernant les attaques du dimanche de Pâques 2019 n’ont toujours pas été divulgués. Même le nombre de personnes tuées reste incertain. Des questions essentielles, notamment celle de savoir pourquoi les mesures de protection autorisées à l’avance n’ont pas été mises en œuvre, restent sans réponse. Nous demandons instamment au gouvernement sri-lankais de publier tous les rapports pertinents sur les attentats, de veiller à ce que les victimes aient à répondre de leurs actes et à obtenir des réparations, et de coopérer avec les initiatives internationales visant à atteindre ces objectifs. 

Déclaration complète (anglais)

Point 4 : Débat général – Guatemala (20 mars)

Bien que le nouveau gouvernement guatémaltèque fasse preuve d’un engagement en faveur de l’État de droit, la cooptation du système judiciaire par des acteurs corrompus continue de favoriser un climat d’impunité. En 2024, la société civile a documenté l’assassinat de 29 défenseurs des droits de l’homme. Plus de 60 opérateurs judiciaires et 20 journalistes ont été contraints à l’exil, tandis que d’autres, restés dans le pays, ont été criminalisés pour leur travail. Dans une déclaration commune, nous avons exhorté la communauté internationale à soutenir la société civile et à suivre de près la sélection des magistrats du Tribunal suprême électoral, de la Cour constitutionnelle et du Bureau du procureur général en 2026. 

Déclaration complète (espagnol)

Point 4 : Débat général – Indonésie (20 mars)

Les femmes et les enfants autochtones subissent de plein fouet le conflit en cours en Papouasie occidentale, qui a entraîné le déplacement de près de 80 000 personnes à la mi-mars. Nombre d’entre eux sont contraints de parcourir de longues distances à pied sur des terrains difficiles pour accéder à des soins de santé, à une éducation et à des moyens de subsistance limités. En l’absence d’aide humanitaire internationale en raison de l’obstruction du gouvernement, les femmes de Papouasie occidentale s’organisent localement pour collecter des ressources et des provisions pour les personnes déplacées à l’intérieur du pays. Dans une déclaration commune, nous avons souligné que les femmes autochtones de Papouasie occidentale devraient être activement impliquées dans les processus de prise de décision et dans les discussions visant à construire une paix juste, inclusive et durable.

Déclaration complète (anglais)

Point 3 : Débat général – Justice environnementale (17 mars)

Le changement climatique est un défi existentiel pour les pays en développement qui sont très vulnérables aux impacts climatiques. Cependant, beaucoup de ces pays dépensent plus pour le service de la dette que pour les services publics vitaux et pour répondre à l’urgence climatique. Conformément à la tradition du jubilé, nous avons appelé le Conseil des droits de l’homme à soutenir la proposition de l’expert indépendant sur les effets de la dette extérieure d’annuler les dettes injustes et insoutenables sans conditions d’austérité néfastes et de promouvoir un système d’imposition plus équitable. Dans cette déclaration commune, nous avons également exhorté le Conseil à soutenir un cadre transparent de restructuration de la dette et une convention de l’ONU sur la dette afin de développer des règles sur le règlement des crises de la dette d’une manière équitable et responsable.

Déclaration complète (anglais)

Point 3 : Dialogue interactif avec le rapporteur spécial sur le droit à un environnement sain – Philippines (14 mars)

Bien que le gaz naturel liquide (GNL) soit considéré comme un « carburant relais » dans la transition vers une énergie plus propre, son utilisation pose plusieurs défis en matière de droits de l’homme et d’environnement. Aux Philippines, le développement de nouvelles infrastructures de GNL dans le passage de l’île Verde constitue une menace sérieuse pour ce haut lieu de la biodiversité. Des déversements de cargaisons toxiques ont déjà eu des conséquences catastrophiques pour l’environnement et les communautés côtières de la région. Dans notre déclaration, nous soulignons que les écosystèmes marins fragiles tels que le passage de l’île Verde devraient être interdits à l’exploitation commerciale et déclarés zones marines protégées. 

Déclaration complète (anglais)

Point 3 : Dialogue interactif avec le Représentant spécial du Secrétaire général sur la violence à l’encontre des enfants – Ouganda (12 mars)

Les enfants d’Afrique subsaharienne sont plus susceptibles d’être victimes de la traite que n’importe où ailleurs dans le monde. Dans le nord de l’Ouganda, les taux élevés de pauvreté ont entraîné la traite des enfants vers les centres urbains à des fins de travail, de mendicité et d’exploitation sexuelle. Les filles sont confrontées à des risques supplémentaires, car les structures sociales patriarcales bien ancrées les privent d’éducation et les poussent à des mariages précoces. Nous avons demandé à la Représentante spéciale de consacrer une partie de son mandat à la résolution de la nature interconnectée de ces problèmes et de s’engager auprès des autorités nationales pour les exhorter à mettre en œuvre les cadres juridiques existants afin de lutter contre la violence à l’encontre des enfants de manière holistique. 

Déclaration complète (anglais)

Point 3 : Dialogue interactif avec le rapporteur spécial sur le logement convenable – Brésil (7 mars)

Les organisations de la société civile ont déterminé que plus de 1,5 million de personnes au Brésil ont été affectées par des expulsions forcées et des déplacements depuis 2020, avec un impact disproportionné sur les femmes, les non-blancs et les groupes à faible revenu. Avec la campagne « Zéro expulsion », nous avons exprimé notre inquiétude face à la récente tentative de criminaliser davantage le sans-abrisme, menée par des groupes politiquement et économiquement puissants. Nous avons exhorté le gouvernement brésilien à abroger les lois qui criminalisent le squat et le sans-abrisme et à prendre des mesures pour mettre en place les structures appropriées afin de garantir la protection contre les expulsions arbitraires, conformément aux recommandations du Rapporteur spécial.

Déclaration complète (anglais)

Point 2 : Débat général – Mozambique (3 mars)

Franciscans International a attiré l’attention sur la détérioration de la situation des droits de l’homme au Mozambique à la suite des manifestations de masse qui ont suivi le 20 octobre 2024 et auxquelles le gouvernement a répondu par une force excessive. Les manifestations ont détourné l’attention de la crise en cours dans la province de Cabo Delgado, qui a récemment connu une augmentation des attaques des insurgés. Nous avons demandé au Haut Commissaire aux droits de l’homme de fournir au Conseil des mises à jour régulières sur la situation et nous avons exhorté le gouvernement à garantir la responsabilité de toutes les violations commises par les forces de sécurité, tout en fournissant une aide humanitaire suffisante à Cabo Delgado. 

Déclaration complète (anglais)

Point 2 : Débat général – Guatemala (3 mars)

Malgré les efforts déployés par le gouvernement actuel, les Guatémaltèques sont toujours confrontés à la discrimination structurelle et à la corruption. La cooptation du système judiciaire par des intérêts particuliers a non seulement entraîné l’exil forcé d’opérateurs de la justice, mais l’affaiblissement de l’État de droit permet également l’accaparement des terres des peuples indigènes et des paysans. Dans une déclaration commune avec FIAN International, nous avons appelé le Conseil à continuer à surveiller la situation des droits de l’homme au Guatemala et à soutenir les communautés affectées. Nous avons également exhorté le gouvernement à garantir le droit des peuples autochtones et des communautés rurales à accéder à leurs terres, à les contrôler et à les utiliser. 

Déclaration complète (espagnol)

Image par UN Photo / Jean Marc Ferré

Il s’agit d’une traduction automatique. Nous nous excusons pour les erreurs qui auraient pu en résulter. En cas de divergence, la version anglaise fait foi.