Les femmes et les jeunes filles travaillant dans les plantations de thé au Sri Lanka sont confrontées à une multitude de problèmes, allant de salaires injustes à un accès limité à l’éducation et aux services de santé. Le manque d’accès à la justice alimente l’exploitation et la violence sexiste.
La semaine dernière, nous avons eu le privilège d’accueillir Lucille Abeykoon du Centre des droits de l’homme de Kandy, où elle travaille en étroite collaboration avec les sœurs franciscaines pour promouvoir les droits de l’homme des travailleurs des plantations de thé. À Genève, elle a soulevé ces questions et d’autres auprès du Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes (CEDAW).
L’un des cas emblématiques évoqués par Lucille aux Nations unies est celui d’une jeune femme qui a été agressée et violée en 2001 alors qu’elle rentrait chez elle après l’école du dimanche. Lorsqu’elle a porté plainte, elle n’a pas pu le faire dans sa langue maternelle, le tamoul, ce qui a conduit à une plainte erronée qui a favorisé les hommes qui l’ont attaquée. Il s’en est suivi des procédures judiciaires prolongées et des retards. Deux décennies plus tard, elle attend toujours un jugement définitif.
« Pouvez-vous imaginer aller au tribunal pendant 23 ans ? Pourtant, elle est toujours déterminée », déclare Lucille, qui fait partie de l’équipe de soutien à la victime. Elle dit : « J’ai besoin de justice. Je sais que je n’ai pas fait d’erreurs et que ce n’était pas ma faute ».
Lors de l’examen du Sri Lanka par le Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes, FI a formulé plusieurs recommandations visant à résoudre les problèmes spécifiques auxquels sont confrontées les femmes qui travaillent et vivent dans les plantations de thé. Il s’agit notamment de garantir une augmentation du salaire minimum journalier, d’améliorer l’accès à l’éducation et de renforcer les capacités des agents chargés de l’application de la loi. Vous pouvez consulter l’intégralité de notre soumission et de nos recommandations au CEDAW ici.
Il s’agit d’une traduction automatique. Nous nous excusons pour les erreurs qui auraient pu en résulter. En cas de divergence, la version anglaise fait foi.